Le plus mystérieux des châteaux du département se dresse sur les hauteurs d'un ancien oppidum gallo-romain. Il commandait autrefois l'estuaire de la Seine qui arrivait jusqu'au pied de la roche. On peut y glaner encore quelques jolies légendes...
Il faudra attendre la nuit tombée pour ressentir le premier tressaillement quand les hautes herbes frissonnent dans le vent du soir et que la vieille carcasse de pierre se remplit d'obscurité.  Les murs fatigués par le temps retrouvent leur fière allure de forteresse dans la pénombre. Et à peine l'imagination se met elle à vagabonder qu'une silhouette surgit : Arsène Lupin en personne, surpris dans son audacieuse tentative de gravir la falaise. La scène se déroule dans Le Bouchon de Cristal, roman de Maurice Leblanc venu séjourner plusieurs fois chez sa soeur à Tancarville. Enfermé dans la tour de l'aigle.
Infos pratiques :
Association des Amis du Château de Tancarville Mairie, 76430 Tancarville. Tél. 02 35 96 00 21
Le Château est aujourd'hui possèdé par une copropriété qui l'a remis en vente. Néanmoins, des visites sont régulièrement organisées sur rendez-vous par l'Association des Amis du Château de Tancarville pour les groupes d'au moins dix personnes avec prêt de costumes pour se faire prendre en photo en seigneur du Moyen-âge ! Tarif 3 € pour les adultes, 2 € pour les enfants.

Le château neuf construit à partir de 1709, là, le châtelet d'entrée du XVe siècle, plus loin, la tour carrée du XIIe siècle. Puis les personnages arrivent au galop pour faire revivre les murs endormis, sous la bannière flamboyante des seigneurs de Tancarville. "Le premier occupant connu s'appelait Radbod", raconte Elisabeth Gremillet, aujourd'hui présidente de l'Association des Amis du Château de Tancarville. Et avec lui, commence le récit : "Prince et commerçant frison, Radbod vivait aux temps de Charlemagne à une époque où il est bon de se convertir au catholicisme. Il entreprit donc de se faire baptiser, pensant ainsi favoriser ses affaires. Mais à peine avait-il mis un pied dans les eaux baptismales... qu'il hésita : "au paradis retrouverais-je une parentèle ?" "-pas de païens" "-je n'ai que faire d'un paradis avec les gueux". Est-ce pour cette raison que le diable vint quelques siècles plus tard s'installer au château ? Il paraît en effet que des villageois entendirent le bruit de ses pas et des cris étranges dans les réserves à munitions de la tour du lion. Le curé vint exorciser le lieu et on mura le trou pour enfermer le diable au fond de la tour qui porte désormais son nom.
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